Sigmund Freud est un neurologue d’Autriche qui a vécu de 1856 à 1919. Très connu dans l’univers de la philosophie, Sigmund Freud a fondé la théorie dénommée psychanalyse au cours de l’an 1836. Cette doctrine philosophique passionne plusieurs personnes et est même perçue comme une thérapie contre des maux psychiques. La psychanalyse est basée sur l’idée selon laquelle il existe un inconscient qui domine par les pulsions de l'homme. Découvrez tous les détails ci-dessous.
Dans un premier temps, la théorie de Freud, a démontré que l’inconscient peut être présenté sous deux topiques.
La première topique représente l’endroit où la vie mentale est localisée d’après la théorie freudienne. Le philosophe soutient alors que la vie mentale se décline en trois niveaux. Il existe d’abord le conscient qui est fondé sur la vigilance. Celui-ci désigne la face visible de l'appareil psychique. Le deuxième niveau est le préconscient. Ce dernier est composé des idées inconscientes qui sont provisoirement conçues et auxquelles la conscience peut avoir accès.
Enfin, il y a l'inconscient qui est l’endroit où les activités psychiques ne sont pas accessibles à la conscience, car il s’y trouve plusieurs forces qui s'y opposent. À ce niveau, toutes les idées et images qui proviennent des pulsions de l’inconscient sont repoussées.
En 1920, Freud a introduit d’autres nouveaux concepts dans la psychanalyse et aborde une nouvelle appréhension du psychisme chez l’homme. Il y a d’abord le Ça qui correspond à peu près à l’inconscient décrit dans la première topique. Le Ça est caractérisé par tout ce qui relève des réactions involontaires spontanées et naturelles chez l’homme. Le Ça est une pulsion qui peut intervenir partout.
Ensuite, il y a le Moi qui se développe avec la réalité du monde extérieur. Contrairement au Ça, le Moi est une réaction volontaire, mais qui se manifeste souvent de façon inconsciente. De manière concrète, il y a peu de place pour la conscience dans le Moi. Toutes les idées du Moi sont liées entre elles et l’une n’a de sens que par rapport à une autre.
Le troisième niveau de la seconde topique est dénommé Surmoi. Il est encore appelé l'idéal du Moi. C'est un niveau basé sur liens que l’enfant entretient avec ses parents et sa société. Il symbolise les interdits sociaux. En clair, le Moi est une partie du Ça influencé par le plaisir, tandis que le Surmoi est gouverné par la réalité.
Ainsi, le Surmoi se retrouve souvent dans des situations peu confortables qui l’obligent à rechercher des compromis. Quand les conflits sont difficiles à résoudre, les névroses ainsi que les maux psychosomatiques commencent par intervenir.
Il s’agit ici des manifestations de l'inconscient qui peuvent inciter une personne à émettre des réactions l'obligeant à supprimer un état de tension de l’organisme. Pour Freud, il existe deux pulsions fondamentales qui déterminent l’homme.
Les pulsions d'auto-conservation peuvent se manifester par la faim et le désir sexuel. La conscience s’oppose souvent à ces pulsions, car elles relèvent de l’anarchie excessive et ne tiennent pas souvent compte de la réalité. Elles sont uniquement focalisées sur le plaisir et la satisfaction immédiate.
Ces dernières pulsions sont caractérisées par l'autodestruction et l'agressivité. Elles sont dangereuses pour la civilisation. En effet, les pulsions qui ne sont pas satisfaites, les désirs qui sont censurés et refoulés par la conscience finissent par s’exprimer ici. Elles sont manifestées sous des formes déguisées. Ces manifestations peuvent se traduire par des rêves, les lapsus ainsi que les actes manqués.
La théorie de Sigmund Freud a démontré que l’homme est gouverné par trois principes essentiels. Il s’agit de sa conscience, de son autonomie et d’une illusion. Ainsi, il n’existe pas réellement une limite entre la pathologique et le normal. L’homme ne parvient pas à maîtriser le monde intérieur, car ce dernier s’échappe à sa conscience. Toutefois, chacun des actes que les hommes posent a un sens.
Aujourd’hui, la psychanalyse est perçue comme une méthode thérapeutique qui peut servir à guérir les hommes des troubles psychiques. Elle consiste à libérer les patients des difficultés imaginaires qui perturbent leur quotidien. Par ailleurs, plusieurs personnes affirment que la psychanalyse n’est pas en mesure de guérir complètement un patient.